L’affaire de Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, concerne une plainte déposée depuis un an par un sécuritaire syndicaliste, indique Samir Dilou, membre du comité de défense de Ghanouchi.
Notons que Rached Ghannouchi a été convoqué hier lundi à comparaitre devant la Brigade antiterroriste d’El Aouina. La plainte intervient sur fond de déclaration faite par le président d’Ennadha, le 21 février 2022, en hommage à un des partisans du mouvement, à Tataouine.
Il a été décidé de maintenir Rached Ghannouchi en liberté, a déclaré M. Dilou. Tout en précisant que le plaignant, ancien secrétaire général du syndicat de la sûreté nationale, considère que la déclaration de Ghannouchi comporte une incitation à la haine.
Pour sa part, le président du mouvement Ennahdha, a déclaré aux médias, à l’issue de son audition qu' »ils n’ont pas réussi à nous affronter avec les moyens démocratiques, alors ils ont eu recours à la justice ».
« Mon audition, a-t-il poursuivi, est le résultat du coup d’Etat qui n’a pas seulement atteint le mouvement Ennahdha, mais aussi les partis politiques, les syndicats et la société civile ».
La président du bureau juridique d’Ennahdha, Zeineb Brahmi, avait déclaré, lundi, lors d’une conférence de presse, que Rached Ghannouchi avait été convoqué de nouveau pour être entendu dans le cadre d’une nouvelle affaire intentée à son encontre, sans obtenir d’informations à ce sujet.
Avec TAP