L’Algérie a alloué un budget d’environ 25 milliards de dollars pour l’utilisation de l’hydrogène vert dans la production d’électricité.
Le ministère algérien de l’Energie et des Mines a confirmé ce week-end qu’il est en train d’inclure des projets de conversion des phosphates pour produire de l’urée, ainsi que de l’ammoniac, ce qui fera passer les industries manufacturières de 30% à 50%.
Le communiqué du ministère indique que le gouvernement parie actuellement sur l’extraction d’énergies non conventionnelles, et que 42 milliards de dollars ont donc été alloués pour développer les opérations de recherche et d’exploration de Sonatrach.
Cette étape portera la production de pétrole à plus de 200 millions de tonnes, et la production de gaz à plus de 100 milliards de mètres cubes, ce qui permettra de répondre à tous les besoins locaux.
L’Algérie dispose d’un énorme potentiel dans le domaine de l’énergie solaire, d’un vaste réseau électrique et d’une infrastructure nationale et internationale pour le transport du gaz naturel.
Développement de l’hydrogène vert
Dans ce contexte, l’experte en affaires environnementales et en économie verte, Basma Belbagaoui, explique que l’Algérie a été parmi les premiers pays dans la production d’énergie solaire, qui est considérée comme l’une des plus grandes énergies renouvelables détenue par le pays, en plus des énergies vitales et géo-solaire, notant que l’Algérie possède 567 mégawatts d’énergie solaire, et ambitionne d’atteindre 15 000 mégawatts d’ici 2025 à travers plusieurs projets.
Dans une déclaration aux médias Belbagaoui a ajouté que le pays a investi, il y a environ un an, pour développer l’hydrogène vert, qui est considéré comme l’un des gaz propres produits par un courant électrique propre pour séparer l’hydrogène et l’oxygène de l’eau, d’autant plus que cette énergie permet à l’Algérie de se substituer au gaz et au charbon.
Elle a souligné que l’Algérie cherche à l’exporter vers les pays du monde, en particulier les pays voisins, comme alternative au gaz et au charbon, notant que le pays dispose des infrastructures nécessaires qui peuvent être utilisées pour transporter et stocker l’hydrogène vert.
Et l’expert des affaires environnementales et de l’économie verte ajoute que cette énergie propre et renouvelable fait partie des énergies qui ont fait l’objet d’une grande attention de la part des autorités algériennes pour développer et renforcer leurs capacités dès maintenant.