L’IACE organise la septième édition du « Tunisia Economic Forum », qui se tiendra le 10 mars à la Maison de l’Entreprise sur le thème « Stress Hydrique : Choix économiques et sécurité alimentaire ».
Lors de cet événement, les experts présenteront une étude portant sur l’impact du stress hydrique sur l’économie et les choix en matière de sécurité alimentaire, suivie de deux panels qui aborderont des questions d’ordre macro et micro, telles que : quels arbitrages faire sous contraintes du stress hydrique? Que produire et en quelle quantité? Quel sera l’impact sur les choix d’exportation? Quels changements dans le mode de consommation seront nécessaires? »
Pour une bonne valorisation des ressources en eau
La Tunisie connaît une période de sécheresse particulière et le taux de remplissage des barrages historiquement bas ont plongé le pays dans une zone de tension hydrique.
Selon le rapport du World Resources Institute (WRI), qui évalue 164 pays, la Tunisie est classée 30ème au niveau mondial. Elle fait partie des pays présentant un taux de stress hydrique « élevé ». Selon le même rapport, la Tunisie devrait faire face à des niveaux de stress hydrique « extrêmement élevés » d’ici à 2040.
Aujourd’hui, il est plus que jamais urgent de mener des réflexions approfondies sur la rareté de la ressource en eau. Il est important d’ouvrir le débat afin de définir les grandes lignes d’une vision nationale stratégique pour la gestion de cette ressource.
Cette vision devrait être centrée sur l’optimisation des décisions relatives à sa mobilisation et à son utilisation pour la sécurité alimentaire, ainsi que sur la définition et la priorisation des choix économiques liés à cette ressource.
Pour rappel, en 2018, lors du Tunisia Economic Forum, l’IACE a présenté un modèle d’optimisation qui a permis de fournir, d’une part, une panoplie d’activités garantissant une valeur ajoutée maximale à partir des dotations en ressources disponibles.
D’autre part, ce modèle a permis d’identifier les activités qui nécessitent des efforts supplémentaires par rapport aux autres secteurs pour une bonne valorisation des ressources en eau. Toutefois, nous avons besoin à ce jour de politiques publiques plus éclairées à ce sujet.