Le président des programmes et projets de la Coalition Ofiya, Ibrahim Zoghlami, a fait savoir, en marge d’un événement ayant pour thème: « Politique, violence et discours de haine en Tunisie : les défis de cohabitation dans un contexte de crise » tenu aujourd’hui, que le discours de haine s’est propagé depuis avril 2022 via les réseaux sociaux.
M. Zoghlami estime que le phénomène s’est multiplié depuis le référendum et la tenue des élections législatives 2022. Ainsi le président de la coalition a mis l’accent sur la teneur du discours de haine et de violence qui s’est accentuée dans les réseaux sociaux. Il part du constat que plus de 6 500 mots ont été employés 55 mille fois pendant la campagne du référendum. Tout en utilisant un discours de haine. Il en va de même des commentaires où on note 122 000 commentaires affichant également un discours de haine, soit 22,66%.
Au-delà des propos haineux et discriminatoires utilisés lors du référendum, les élections législatives ne sont pas en reste. Comme l’a soulevé Ibrahim Zoghlami lors de l’événement.
Tout cela nous amène à penser que ces propos haineux sont “du déjà-vu”. Une stratégie qui semble se répéter. Rappelons qu’à un moment donné, Ennahdha en a fait de même. D’ailleurs, ce dernier a menacé toute personne qui tenterait de critiquer ou de dénigrer le mouvement comme étant un parti non civil.
En somme, 12 ans après le 14 janvier 2011, on doit savoir ce qu’on veut lorsqu’on fait le choix de s’engager en politique, il faut également accepter de se soumettre au jugement de la société. Autrement dit, la société a le droit de juger toutes les actions et le bilan des gouvernements qui se sont succédé.