La Fédération tunisienne des Directeurs de Journaux (FTDJ) dénonce via son communiqué l’interdiction aux journalistes de couvrir la première séance plénière de l’ARP après sa fermeture le 25 juillet 2021, soit il y a presque deux ans.
Ainsi une telle décision est inédite dans notre pays. A savoir: écarter les journalistes de l’exercice de leur fonction. D’ailleurs, il s’agit d’une atteinte au droit d’accès à l’information des citoyens.
De ce fait, la Fédération des Directeurs de Journaux refuse ces pratiques d’exclusion injustifiées qui portent atteinte à la liberté d’expression et aux médias. Tout en appelant l’administration de l’ARP de mettre un terme à une telle décision. Ainsi qu’en réitérant sa demande pour que les journalistes puissent travailler librement.
Après 20 mois de fermeture de l’ARP, voilà que la nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP), élue lors des deux tours en décembre 2022 et janvier 2023, tient aujourd’hui sa première réunion. Notons que seule la Tv nationale et la TAP ont eu l’exclusivité de retransmettre en direct l’inauguration au siège au Bardo. Alors que les représentants de la presse privée ainsi que les correspondants étrangers étaient tenus à l’écart.
Une telle décision laisse perplexe quant aux tensions qui s’affirment de plus en plus entre le pouvoir exécutif et le 4ème pouvoir … Serait-ce un début d’affrontement? Wait and see. Mais en attendant, l’image véhicule aujourd’hui une division au sein des institutions médiatiques entre le public et le privé. Autrement dit, « diviser pour mieux régner ».