L’Italie vise la signature d’un accord-cadre avec la Tunisie; et ce, selon une approche globale. Objectif: traiter le problème de la migration irrégulière. Telle est l’annonce du ministre italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale Luigi Di Maio. Il était en visite officielle en Tunisie
En effet, l’Italie voudrait intensifier la coopération avec la Tunisie dans le cadre d’une approche globale; afin de résoudre le problème de la migration irrégulière. C’est ce qu’a souligné Luigi Di Maio dans une déclaration aux médias. Avant d’ajouter: « L’Italie se penche sur l’activation des différents programmes de coopération mixte avec la Tunisie. »
En outre, l’Italie est disposée à financer un plan axé sur le soutien aux jeunes Tunisiens, a encore notamment précisé le ministre italien.
De plus, notons que le président de la République, Kaïs Saïed, a relevé la nécessité de conclure un accord global avec l’Italie dans le domaine de l’immigration, de la mobilité, la gestion consensuelle de la migration et le développement solidaire.
« Cet accord devrait permettre aux jeunes Tunisiens de circuler en Europe de manière légale », a-t-il ajouté. Il présidait, lundi, au palais de Carthage, une séance de travail tripartite Tunisie-Italie-Europe, consacrée au sujet de la migration.
D’après la secrétaire d’Etat, chargée de la gestion du département des Affaires étrangères, Selma Ennaifer, le chef de l’Etat, a souligné la pleine détermination de la Tunisie à développer la coopération avec toutes les parties concernées. Et ce, pour trouver des solutions au phénomène de la migration irrégulière.
En outre, rappelons que le nombre d’immigrants est en hausse. D’après les données de l’institut italien Ispi, entre septembre 2019 et février 2020, le nombre a plus que doublé par rapport à la même période de l’année précédente (de 3 555 à 8 889).
D’ailleurs, ce constat a amené beaucoup à penser que l’Italie revenait rapidement à la période allant de 2014 au premier semestre 2017. Et qui avait vu l’arrivée en Italie de plus de 600 000 personnes.
Avec TAP