« L’amendement de l’article 20 du statut de l’Union générale tunisienne du travail ne relève pas des prérogatives du conseil national; mais des attributions du congrès national ». C’est ce que souligne ce lundi Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l’UGTT.
En effet, M. Tahri précise que le Conseil national examinera plusieurs questions d’ordre national. Telles que: la situation sociale et économique du pays; et les revendications et les attentes des travailleurs du prochain gouvernement. Il s’exprimait en marge du démarrage des travaux du conseil national de l’UGTT tenu à Hammamet, durant trois jours.
« Egalement à l’ordre du jour, des questions internes. Telles que: l’évaluation du rendement de l’organisation; le renforcement de ses structures; et les stratégies pour la période restante du mandat. Soit environ un an et demi avant la tenue du prochain congrès national prévu en janvier 2022 », indique-t-il encore.
En outre, il critique que les syndicalistes qui attaquent les membres du Conseil national; dont le nombre s’élève à 560 personnes. Et les accusent de vouloir organiser le conseil pour amender le statut de l’UGTT. Ces syndicalistes incitent à la division et aux conflits au sein de l’organisation, poursuit-il.
Car, notons que des dizaines de syndicalistes de nombreux secteurs d’activités et de différentes régions du pays s’étaient rassemblés mardi dernier à la place Mohamed-Ali, à Tunis. Et ce, pour protester contre le projet d’amendement de l’article 20 du statut de l’UGTT. Lequel projet ouvre la voie aux membres du bureau exécutif actuel pour postuler à un troisième mandat. Et ce, selon le Rassemblement des forces syndicales démocrates, organisateur du mouvement de protestation.
Enfin, le Rassemblement des forces syndicales démocrates devrait organiser un autre sit-in. Et ce, devant l’hôtel où se tient le Conseil national, pour réaffirmer son rejet de l’amendement de l’article 20 du statut.
Avec TAP