Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé hier un nouveau cadre de partenariat avec l’Égypte qui s’étend jusqu’en 2027, d’une valeur de 7 milliards de dollars. Objectif : soutenir des projets de développement dans le pays, en partenariat avec la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements.
« La valeur des montants alloués au nouveau cadre de partenariat comprend un milliard de dollars par an de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement. Ainsi qu’un financement d’environ deux milliards de dollars pendant toute la durée du partenariat de la Société financière internationale. En plus des garanties de l’Agence multilatérale de garantie des investissements ». C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Banque mondiale publié mercredi soir.
La Banque mondiale avait approuvé en décembre dernier un nouveau financement de développement de 500 millions de dollars pour le gouvernement. Et ce, afin de soutenir l’expansion des filets de sécurité et de la protection sociale par le biais du programme « Takaful et Karama ».
Dans sa déclaration d’hier, la banque a indiqué que la nouvelle stratégie de partenariat vise à renforcer le rôle de l’Égypte dans la réalisation de l’intégration régionale. Et ce, en promouvant le commerce régional et en augmentant les services d’interconnexion dans les domaines des infrastructures, des transports, de l’énergie et de l’emploi.
4 % de croissance attendue pour l’économie égyptienne au cours du 2ème trimestre
Le financement du Groupe de la Banque mondiale fait suite à l’approbation du Conseil d’administration du Fonds monétaire international en décembre dernier d’étendre à l’Egypte trois milliards de dollars par le biais d’un accord de 46 mois dans le cadre du Mécanisme élargi de financement.
L’Égypte a reçu un paiement immédiat de 347 millions de dollars, suite à l’approbation du prêt par le Fonds, pour aider à répondre aux besoins de la balance des paiements et soutenir le budget.
À l’époque, le FMI s’attendait à ce que l’accord « encourage la disponibilité d’environ 14 milliards de dollars de financement supplémentaire pour l’Égypte de la part de ses partenaires internationaux et régionaux, y compris de nouvelles sources de financement des États du CCG et d’autres partenaires grâce à la vente continue d’actifs appartenant à l’État et canaux de financement traditionnels auprès de créanciers bilatéraux et les parties multiples ».
La Banque mondiale s’attend à ce que l’Égypte réalise une croissance économique pouvant atteindre 4 % au cours du deuxième trimestre de cette année, selon Marina Wes, directrice régionale de la Banque mondiale pour l’Égypte, le Yémen et Djibouti.
Mme Weiss a ajouté : « La banque souhaite que le gouvernement égyptien progresse dans la création d’un environnement de travail favorable pour le secteur privé et ses investissements, la création et la création d’opportunités d’emploi, et ouvre la voie au secteur privé vers une concurrence loyale, en plus d’une amélioration dans les soins de santé et l’éducation, et fournir ces services de manière inclusive pour tous. »