Suite à l’arrestation du chef du mouvement Ennahdha, les « inquiétudes » et les « préoccupations » venant de l’étranger se font de plus en plus pressantes.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, souligne via un post : « Lorsque des chancelleries de puissances coloniales, anciennes ou nouvelles, s’expriment sur la situation intérieure d’un pays tiers, généralement en développement, on en arrive à se demander si c’est la diplomatie qui s’émeut, d’une manière plus ou moins désintéressée, de prétendues « dérives démocratiques » ou les services de renseignement qui s’inquiètent pour leurs agents et réseaux infiltrés dans le pays en question. »
Même constat pour Moez Joudi, l’expert en économie, qui revient sur « les préoccupations » de l’étranger. Ainsi, il considère que cela dépasse même les propres inquiétudes des membres du Mouvement Ennahdha.
A cet égard, il précise : « Le mal de ce pays vient d’une frange de sa population. Une frange d’éternels courtisans, d’opportunistes et d’hypocrites qui ne cherchent qu’à faire leur beurre; même avec les pires ennemis de cette pauvre nation. »
Rappelons que Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité s’est montré « ’inquiet » des derniers développements en Tunisie.