A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, la section Tunisie de l’Union de la presse francophone (UPF) réaffirme son attachement au principe de la liberté de la presse et d’expression, qui constitue une de ses valeurs fondamentales. C’est ce qui ressort du communiqué de l’UPF.
Tout comme elle se dit « préoccupée » par rapport à la situation actuelle de la liberté d’expression en Tunisie ainsi que la régression au niveau du cadre des libertés. Et on peut l’apercevoir dans le dernier rapport de RSF qui classe la Tunisie au 121e rang après un recul de 27 points.
Par ailleurs, elle revient sur l’arrestation des journalistes, leur traduction devant des tribunaux pour des délits d’expression et l’usage abusif du décret-loi 54. Ce qui entraîne une restriction de la liberté de la presse.
De ce fait, la section Tunisie de l’UPF défend les droits des journalistes à exercer leur métier dans un climat de respect des libertés fondamentales, pour qu’ils jouent leur rôle de chiens de garde de la démocratie
En somme, tout cela nous amène à souligner que le droit d’expression est un droit pour tous. Et pour finir, selon l’article 19 de la Déclaration universelle des droits des l’Homme : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit”.