Les femmes sont de plus en plus victimes de violences conjugales pouvant atteindre leur mort. La ville de Sousse s’est réveillée face à un drame, une mère d’une trentaine d’années enceinte s’est retrouvée étranglée par son mari. A l’ère du 21 ème siècle, les femmes décèdent encore sous le coup de leur conjoint ou mari.
Neila Zoghlami, présidente de l’ATFD dénonce les violences faites à l’égard des femmes. Et ce lors de son passage aujourd’hui sur les ondes de Shems fm. Tout comme elle tire la sonnette d’alarme sur le laxisme du ministère de la Femme de ne pas avoir pris de décisions fermes.
Elle précise à cet effet que le ministère concerné intervient après que le crime ait été commis alors qu’il aurait fallu trouver des solutions pour dire stop à ces agressions. En outre, elle appelle à la création d’un conseil ministériel en urgence pour traiter les crimes de meurtre de femmes. En d’autres termes, on se demande pourquoi ces agressions multiples à l’encontre des femmes.
Rappelons que plus de 70 % des femmes sont victimes de violences et d’agressions. Et selon les données de Crédif, une femme sur deux est victime de violence dans les lieux publics. En somme, la femme paie le plus lourd tribut, ne faut-il pas appliquer des lois fermes pour mettre fin aux violences à leur encontre.