L’agriculture est fondamentale dans nos vies. Car cela va au delà de la simple production d’aliments, elle contribue au PIB du pays. Qui dit agriculture dit aussi la culture des plantes, l’élevage des animaux et la gestion des ressources naturelles. Aujourd’hui, la question déterminante est de savoir si les pluies de mai ont pu sauver la saison.
Leith Ben Becher, le fondateur de Synagri a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, qu’avoir de la pluie est toujours positif, en particulier pour l’arboriculture en sec.
Toutefois il estime que les capacités d’irrigation sont de plus en plus limitées, y compris dans les zones se trouvant dans les périmètres irrigués gérés par l’Etat. Ce qui amène à une irrigation deux jours par semaine. Tout en précisant: « Ce qui est peu par rapport aux cultures maraîchères, notamment des produits comme les pastèques, les tomates. «
Par ailleurs, les zones comme Zaghouan, Kairouan, Le Kef, Béja, ont connu des dégâts irréversibles et dont les récoltes sont démesurées maintenant dans cette région. De ce fait, la plupart des terres sont déjà ou fauchées parce qu’elles ne pouvaient rien produire, comme le cas des blé tendres et dures qui ont a été fauchés au pâturés ».