L’Etat est la cause principale de la situation critique de l’éducation nationale. C’est ce que déclare l’ancien ministre de l’Education et président du parti de la Coalition nationale, Néji Jalloul.
Néji Jalloul s’exprimait sur les ondes de Shems FM, le 7 juin 2023. Pour lui, tous les intervenants parlent de la nécessité de la réforme de l’éducation. Cependant, rien n’a été fait dans ce sens.
Donnant son avis sur le problème de la rétention des notes, l’ancien ministre affirme qu’il s’agit d’un problème d’ordre financier.
Il déclare que « l’Etat injecte de l’argent dans des entreprises publiques en faillite et se dit incapable d’assurer des augmentations salariales pour le corps enseignant ». Et il rappelle que les augmentations revendiquées par les enseignants sont inférieures aux prix des moutons de l’Aïd offerts aux agents des entreprises publiques.
Le président de la Coalition nationale estime que les syndicalistes du domaine de l’éducation sont divisés : certains ont prêté allégeance au président de la République, Kaïs Saïed, et d’autres demeurent fidèles au secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi.
Conclusion: Néji Jalloul affirme que ce département ministériel a été politisé et s’est transformé en champ de bataille.
Revenant sur la situation matérielle des enseignants en Tunisie, il assure que les enseignants tunisiens devraient toucher des salaires équivalents à ceux des médecins.