Le « Rapport sur l’état de l’énergie en Afrique pour le premier trimestre 2023 », récemment publié par la Chambre africaine de l’énergie, a indiqué que la production de GNL du continent continuera d’augmenter pendant le reste de cette année. Ainsi, elle atteindra une croissance significative dans les années à venir.
La production de gaz liquéfié en Afrique attend un énorme boom au cours de la période à venir, en lien avec la multiplication des projets dans un certain nombre de pays et l’entrée d’un certain nombre d’entre eux dans le club des pays producteurs et exportateurs de gaz. Avec de plus l’intérêt de l’Europe pour le carburant africain dans le cadre de son plan de diversification des approvisionnements, suite à la guerre en Ukraine.
Ainsi, le rapport indique que le Congo entre dans une ère économique nouvelle et distinguée. Alors que le pays a lancé son premier projet de gaz naturel liquéfié le mois dernier, en partenariat avec la société énergétique italienne Eni. Et ce, tel que le rapporte Energy Capital and Power.
Le projet de 5 milliards de dollars utilisera le gaz naturel du projet Marine 12 de la société italienne Eni, au large des côtes du Congo. Il devrait produire trois millions de tonnes par an en 2025. Ce qui soutient la production de GNL en Afrique, selon le rapport.
L’opération comprendra deux terminaux GNL flottants qui traiteront le gaz des champs Neni et Lichendgeli actuellement en production. D’ailleurs, les deux terminaux flottants de gaz naturel commenceront la production d’ici 2023 et 2025, respectivement.
A cet égard, notons que le GNL est une voie importante pour exploiter les ressources gazières et réduire la pauvreté énergétique.
Au Gabon, plus tôt cette année, la société anglo-française indépendante Perenco a pris une décision finale d’investissement pour construire un projet GNL d’un milliard de dollars près du terminal pétrolier de Cap Lopez, que la société a acquis auprès du français Total Energy en 2021. Les analystes s’attendent à ce que l’usine produise environ 700 000 tonnes de GNL par an.
En Afrique de l’est, la Tanzanie a récemment achevé des négociations avec la société norvégienne Equinor et la société britannique Shell. Et ce, pour la construction d’un terminal GNL de 30 milliards de dollars à Lindi, dans le sud-est de la Tanzanie.
Après des années de retard, la Tanzanie poursuit ses efforts pour développer ses immenses réserves de gaz naturel offshore. Environ 57,54 billions de pieds cubes, selon le rapport.
Les analystes voient également d’autres projets GNL enthousiasmants avancer. Par exemple, en septembre dernier, le producteur sud-africain d’hélium et de gaz naturel Reinergen a lancé la première phase du projet Virginia Gas, le premier terminal GNL commercial du pays, dans l’État de Free County.
Enfin, en Guinée Conakry, le gouvernement développe un projet GNL de 300 millions de dollars, en partenariat avec la West African LNG Company. Le projet vise à construire une station de réception de gaz liquéfié, une station de liquéfaction et un terminal d’exportation dans le port de Kamsar sur la côte nord du pays.
Avec TAP