La secrétaire générale de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Rebeca Grynspan, a exprimé, au cours de son entretien au siège des Nations unies à Genève, avec la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, la disposition de son organisation à simplifier les mesures pouvant faire bénéficier la Tunisie de ses programmes en matière de développement et d’investissement et à renforcer la participation des compétences tunisiennes aux différentes sessions de formation.
Elle a exprimé également la disposition de la CNUCED à consolider les programmes de coopération avec la Tunisie et à la soutenir dans la mise en œuvre de son plan de développement 2023-2025 (Vision Tunisie 2035).
Mme Gryspan a précisé que les études et rapports de la CNUCED ont fait ressortir le volume des transferts financiers illicites, notamment dans les pays africains. Lesquels ont privé ces pays des ressources nécessaires pour la réalisation des programmes de développement. Tout en notant l’engagement de la CNUCED à consolider les efforts de la Tunisie et à la soutenir à l’échelle nationale et internationale.
Crise des pays émergents
De son côté, la cheffe de gouvernement a souligné la crise que traversent actuellement les pays émergents. Elle est liée essentiellement au recours abusif à l’endettement. Tout en relevant le besoin urgent d’un engagement international sérieux et efficace pour soutenir ces pays. Et ce, à travers des lignes de financement à l’échelle internationale. En tenant compte de leur situation sociale et financière, afin qu’ils puissent surmonter leur difficultés.
Mme Bouden a également relevé la nécessité de mettre en place un cadre législatif permettant aux pays en difficulté de restituer les fonds spoliés et détournés à l’étranger. Passant ainsi en revue les efforts déployés par la Tunisie pour restituer l’argent du peuple tunisien.
Enfin, la cheffe du gouvernement a indiqué qu’une rencontre de haut niveau, à laquelle participera la CNUCED, sera organisée prochainement en Tunisie. Cette rencontre permettra d’établir un processus international efficient à même de traiter les phénomènes destructeurs de l’économie des divers pays émergents.
Avec TAP