Les dernières précipitations enregistrées dans le gouvernorat du Kef ont été du meilleur effet sur les pâturages dans la région, contribuant toutefois à l’augmentation du prix du mouton destiné au sacrifice, à l’approche de l’Aid Al-Ahdha.
Selon Abdelkarim Hidri, responsable à l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) au Kef, les pâturages naturels dans la région se sont épanouis, si bien que les éleveurs ne sont plus astreints à recourir au fourrage composé pour faire paître leurs troupeaux.
S’agissant des moutons de sacrifices, Hidri a fait savoir que le nombre d’ovins destinés à cet effet a diminué cette année, s’élevant à 55 000 têtes de moutons, contre une moyenne de 90 000 au cours des années précédentes, et ce en raison de la pénurie de pâturages durant la première moitié de l’année.
La baisse de la production a entraîné une augmentation du coût d’élevage, provoquant par conséquent une hausse significative des prix de vente des moutons sur le marché.
Avec TAP