Après trois années d’absence, la chanteuse tunisienne Latifa Arfaoui est remontée sur la scène du Théâtre romain de Carthage, le dimanche 13 août 2023, à l’occasion de la fête nationale de la femme et ce dans le cadre de la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC).
Ses nombreux fans se sont impatientés durant des heures pour découvrir la nouvelle production de l’artiste mais aussi ses anciens tubes qu’ils connaissent par cœur. Après les longues files d’attente, ils ont regagné le théâtre à la recherche de la place la plus proche qui leur permet de s’approcher de la star.
Alors que le théâtre était plein à craquer hier soir, Latifa Arfaoui apparait sur scène et s’adresse au public en majorité féminin. Elle se dit toujours prête à répondre à l’appel de son pays et à distiller du bonheur à ceux qui suivent son parcours. Tandis que sur l’écran surplombant la scène, ont été diffusées des images de femmes célèbres ayant marqué l’histoire de la Tunisie dans différents domaines : médecine, culture, journalisme et autres ainsi que des extraits de clips de Latifa Arfaoui.
Engagée dans les causes humanitaires, l’artiste dédie une partie des revenus de son spectacle au profit du programme « Samida » des femmes victimes de violence et aux mères d’enfants menacés de quitter l’école. La fête nationale de la femme, un événement de taille qui ne la laisse pas indifférente. Au contraire, le 13 août une date symbolique qui la rend fière d’appartenir à un pays où le statut de la femme reste le plus en avant-garde des pays arabes.
Celle qui a côtoyé les plus célèbres compositeurs de la musique arabe à l’instar de Baligh Hamdi, Mohamed Abdelwaheb, les frères Rahabani, Ammar Sheraiei, n’a de cessé de creuser dans le terroir de la musique arabe pour diversifier son répertoire avec des chansons pop et des rythmes musicaux comme le tango. Au grand bonheur de ses fans, elle a interprété des titres cultes signés par les plus illustres paroliers et compositeurs égyptiens, libanais et tunisiens.
Accompagnée de la troupe du maestro Youssef Belhani, Latifa a chanté ses célèbres tubes des années 90/2000 que les spectateurs ont repris en chœur : « Sidi massi 3alina », « Gharamak Mouzeief », « Habibi 3ayzek Ganbi », « Lama Eguibou Sirtek », « Inchallah, Inchallah », « Hobek Hedi », « Ya Ghadar », « Houma El Arbi », « Rouh », « Ahimou bi Tounes », etc.
Deux moments forts ont marqué la soirée, à laquelle ont assisté Hayet Guettat Guermazi, ministre des affaires culturelles et Amel Moussa, ministre de la Femme, de la famille, de l’enfance et des seniors ainsi que le roi de la comédie Lamine Nahdi que Latifa Arfaoui a tenu à saluer, la chorale d’une trentaine d’enfants « Sidi Sami » qui a interprété « Shems Baâd Ghiyab » et la présence d’un jeune couple de nouveaux mariés que la chanteuse a félicité en lui offrant la célèbre chanson du répertoire tunisien « « Ya dini mahlali 3arssou », au beau milieu de youyous et d’applaudissements qui ont fusé de partout pour les féliciter.
Durant plus de deux heures, la chanteuse a interprété ses succès les plus marquants que le public reprenait en chœur. A l’issue du spectacle, Amel Moussa, ministre de la femme, de la famille, de l’enfance et des séniors est montée sur scène pour rendre hommage à la chanteuse, en cette journée nationale de la femme.
Avec TAP