Les prix à terme du pétrole continuent de baisser pour la deuxième journée consécutive. Et ce, en raison des craintes d’un ralentissement de la croissance économique chinoise. Ce qui pourrait réduire la demande d’énergie du plus grand importateur de pétrole au monde.
L’agence de presse Bloomberg déclare que le prix du brut Brent, la référence mondiale du pétrole, a chuté de plus de 1 % dans les échanges du mardi 15 août. Avec la baisse des marchés boursiers et d’autres matières premières telles que le cuivre. Approchant son plus bas niveau en une semaine qui est de 85 $ le baril.
De plus, Bloomberg indique que la décision soudaine de la Banque centrale populaire de Chine de réduire les taux d’intérêt reflète l’inquiétude croissante concernant la faiblesse de l’économie. En y ajoutant l’intensification de la crise du secteur immobilier et la faiblesse des dépenses de consommation.
Faiblesse des données économiques chinoises
A cet égard, Giovanni Staunovu, analyste de la banque suisse UBS Group, estime que la faiblesse des données économiques en Chine est toujours une source de préoccupation pour ceux qui travaillent sur le marché pétrolier. Et ce, en raison des craintes d’un ralentissement de la demande dans le deuxième pays consommateur de pétrole dans le monde par rapport à ses niveaux actuels.
Dans ce contexte, notons que les prix mondiaux du pétrole augmentent depuis fin juin. Lorsque l’Arabie saoudite, la Russie et leurs alliés du rassemblement OPEP+ des pays exportateurs de pétrole décidèrent de réduire leur production pour soutenir les prix sur le marché mondial.
Enfin, le prix du brut West Texas Intermediate, qui est la référence pour le pétrole américain, chute quant à lui de 1,6 % à 81,23 $ le baril pour livraison en septembre prochain. Tandis que le prix du brut Brent a chuté de 1,2 % à 85,21 $ le baril pour livraison en octobre prochain.