Antonio Tajani, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères d’Italie revient sur la situation en Tunisie. Et ce, lors d’une déclaration rapportée par l’agence de presse italienne Ansa.it.
Il relève l’importance de soutenir la Tunisie dans sa stabilité, pour mieux lutter contre la migration irrégulière. A cet effet, il fait savoir que les autorités tunisiennes font leur part du travail. Tout en ajoutant : « Nous sommes prêts à en faire plus. D’ailleurs, nous avons même proposé des bateaux italiens à la police tunisienne. » Sachant qu’à l’heure actuelle rien n’a filtré sur l’acceptation de cette offre par la police tunisienne.
En outre, abordant la question du mémorandum d’entente, il déclare : « Evidemment, du point de vue italien, le mémorandum a été un bon choix de la part de l’Europe. La rencontre entre le président Kaïs Saïed, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen et Mark Rutte fut très positive. Nous devons travailler pour la stabilité de la Tunisie. Nous devons investir plus d’argent pour mettre en œuvre l’accord visant à mettre fin à la migration irrégulière. »
Par ailleurs, dans un autre contexte, évoquant la situation d’instabilité au Niger et au Gabon, Antonio Tajani souligne : « Nous demandons toujours une solution diplomatique dans laquelle l’Europe est présente. »
Et de poursuivre : « Nous avons apprécié les propositions de médiation algérienne. Une intervention militaire créerait de nouvelles complications et augmenterait les flux migratoires. Nous évaluerons les sanctions au Niger, mais nous avons besoin d’une solution diplomatique qui ne semble pas être un choix anti-africain. Ce qui fait qu’une grande prudence est toujours nécessaire. En d’autres termes, l’UE ne donne jamais l’impression qu’elle est un nouveau colonisateur ».