La nomination de Ahmed Hachani en tant que chef du gouvernement le 1er août dernier a suscité des interrogations en raison de son absence de déclarations publiques et de rencontres avec la presse. Les défis économiques et politiques auxquels le pays est confronté rendent impérative une communication plus ouverte sur les choix gouvernementaux. Après 36 jours de mandat, il est nécessaire de clarifier son rôle et ses objectifs en tant que chef du gouvernement.
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur revient sur sa nomination. Il estime via son post Fb que : « La situation particulière de la Tunisie, tant au regard des défis intérieurs et des pénuries à répétition et de la crise économique avec les caractéristiques d’une stagflation chronique que l’apport attendu de la part de nos partenaires étrangers pour faciliter toute sortie de crise, semble nécessiter une communication plus ouverte sur les choix gouvernementaux en matière de sortie de crise et de programme de relance de l’économie ou tout du moins sur le projet de loi de finances 2024, si l’on accepte de restreindre le rôle de la Kasbah à l’économie pour laisser le reste à Carthage. »