La transition énergétique et agricole en Afrique nécessite davantage d’efforts, notamment en matière d’appui technique, financier et technologique, à travers la coopération bilatérale ou multilatérale. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed.
Les pays du continent africain, qui recèlent d’énormes potentialités, sont confrontés à des défis de développement majeurs qui se sont accrus ces derniers temps, soutient le ministre qui s’exprimait dans le cadre de la réunion de la 7e Conférence ministérielle de la Coopération économique Corée-Afrique (Koafec) qui se déroule du 12 au 15 septembre 2023 à Busan, en République de la Corée du Sud sur le thème «Embrasser un avenir durable : transition énergétique juste et transformation agricole en Afrique».
Les pays du continent ont le potentiel pour réaliser une transition énergétique viable et une transformation agricole qui assurera la stabilité au niveau de la sécurité alimentaire. L’Afrique a été victime du changement climatique qui exige la mise en place, de de la part des institutions internationales et les grands groupements régionaux, de mécanismes pratiques afin de l’aider à contrer ce phénomène émergent et l’aider à exploiter au mieux son potentiel de développement, ajoutera-t-il.
Saïed a présenté à cette occasion les programmes et objectifs du gouvernement tunisien en matière d’émissions de carbone et les plans visant à augmenter la contribution des énergies renouvelables et alternatives dans la consommation d’énergie à 35% d’ici 2030 et à 50% d’ici 2050. Il a souligné la portée du rôle de la Banque africaine de développement (BAD) dans l’appui aux pays du continent à travers la réalisation progressive de la transition énergétique viable et équitable.
TAP