Le partenariat entre la Tunisie et l’UE pourrait avoir des conséquences préjudiciables. Et ce, dans un contexte diplomatique tendu, où plusieurs pays européens expriment leur opposition. Toutefois, selon l’agence de presse italienne Ansa.it des sources de la Commission européenne font savoir que « le mémorandum avec la Tunisie est valable d’un point de vue juridique et opérationnel ».
C’est ce que soulignent des sources de la Commission européenne. Elles expliquent que le travail de l’exécutif européen se poursuit sur la mise en œuvre de l’accord.
Le Mémorandum, explique-t-on, « est un contenant politique signé après le large soutien reçu lors du Conseil européen de juin ». Les différents accords de mise en œuvre, ajoutent les mêmes sources, nécessiteront certaines procédures d’approbation par les Etats membres.
Pourtant, après le Mémorandum d’entente signé en juillet 2023 à Tunis, le nombre de migrants irréguliers ne cesse d’augmenter. A ce niveau, la première ministre italienne Giorgia Meloni précise : » Je ne permettrai pas que l’Italie devienne le camp de réfugiés de l’Europe. »
En outre, elle ajoute : « Nous devons désormais déclarer la guerre aux trafiquants d’êtres humains. Pour moi, il est important que le mémorandum avec la Tunisie continue. Au-delà des tentatives habituelles de la gauche européenne de saper un travail très délicat, long et fatiguant et, souvent, n’ayant pas le courage de le faire ouvertement. Il continue d’être la solution la plus raisonnable. »
Alors, elle conclut : « Ensuite, la commission a déclaré qu’à son avis, le mémorandum était un modèle à utiliser également avec d’autres nations. Je suis d’accord. Nous devons faire avancer le mémorandum, le mettre en œuvre et obtenir les ressources nécessaires. Je pense que ce système devrait être utilisé pour tous les pays d’Afrique du Nord. »