Des rapports indiquent que le Japon a perdu la deuxième place sur la liste des plus grands contributeurs au Fonds monétaire international (FMI) au profit de la Chine, rapporte l’agence Reuters.
Des responsables japonais et des documents ont récemment évoqué la possibilité que le Japon perde la deuxième place sur la liste des « plus grands contributeurs au Fonds monétaire international », puisqu’il occupe cette position depuis près de trois décennies, lorsque les États membres achèveront de financer leurs parts dans le Fonds d’ici la fin de cette année.
L’agence de presse japonaise Kyodo a rapporté qu’en utilisant l’équation actuelle basée sur la puissance économique de chaque pays, la Chine et l’Allemagne précéderaient le Japon dans le classement des contributeurs au fonds.
Les responsables japonais affirment qu’à la lumière du ralentissement de la croissance économique et de la baisse de la valeur du yen par rapport au dollar et aux autres devises, le classement du Japon chutera à la cinquième place.
Le gouvernement japonais soutient l’idée d’augmenter le capital du fonds dans le cadre de négociations fermées, mais insiste sur la nécessité de maintenir les quotas actuels des États membres, selon une source qui a refusé de révéler son identité.
Il est à noter que le Fonds monétaire international révise les quotas de ses membres au moins tous les 5 ans. Dans le même temps, le projet d’augmentation du capital du fonds basé à Washington vise à aider les pays émergents et en développement qui souffrent d’un manque de fonds après l’émergence de la pandémie du virus Corona et d’autres problèmes économiques et géopolitiques mondiaux.
Le Fonds, qui comprend 190 pays, tente de finaliser ses plans de réforme en décembre prochain après un accord de son conseil d’administration le mois prochain, lorsque les réunions annuelles du Fonds et de la Banque mondiale se termineront à Marrakech, au Maroc.
Jusqu’à ce que le financement soit finalisé, les États-Unis sont le plus grand contributeur au fonds avec une part de 17,4 pour cent, suivis par le Japon avec une part de 6,5 pour cent et la Chine avec une part de 6,4 pour cent du capital du fonds.