La concrétisation de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes (2018-2030) nécessite des financements de l’ordre de 550 millions de dinars (MDT), a indiqué le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.
Il a ajouté lors de l’ouverture de la Conférence arabo-africaine sur la science et la technologie pour la réduction des risques de catastrophe, tenue les 2 et 3 octobre 2023, à Tunis, dans un discours prononce par la ministre de l’environnement Leila CHikhaoui, que pour atteindre cet objectif la Tunisie a déjà entamé l’exécution du programme intégré pour la résilience aux catastrophes moyennant une enveloppe de 360 MDT.
Et de poursuivre que « ce programme vise à renforcer la coordination institutionnelle pour la gestion des risques climatiques et de catastrophes, et ce, grâce à la mise en place d’une plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes et à l’installation d’un système d’alerte précoce ».
Le Chef du Gouvernement a réitéré l’importance d’un travail conjoint et solidaire pour soutenir l’effort international visant à protéger la vie humaine, les biens et les infrastructures conformément aux objectifs et orientations du Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe pour l’année 2015.
Il a indiqué que la conférence organisée sur le thème : » Vers un avenir résilient : L’interface entre la science, la technologie, la politique et le secteur privé pour la réduction des risques de catastrophe «, coïncide avec les récents incidents douloureux qui ont touché la Syrie et le Maroc (séisme), la Libye (inondations) et les incendies de forêt enregistrés, au cours de cet été, dans les pays entourant la mer Méditerranée.
Il a appelé, à cette occasion, à plus de solidarité internationale pour mieux soutenir la reconstruction de ces zones touchées.
Hachani a, également, souligné que ce conclave s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts déployés de la Tunisie depuis son adhésion dans le Cadre d’action de Hyogo (2005-2015) et le Cadre de Sendai (2015-2030) pour la réduction des risques de catastrophe , que ce soit au niveau national ou international.
« La Tunisie est considérée comme étant un pays très vulnérable aux changements climatiques et aux catastrophes et ce, en raison de sa situation géographique » a-t-il dit.
Il a fait remarquer que la Tunisie a abrité en octobre 2018, le forum arabo-africain pour la lutte contre les dangers des catastrophes qui a abouti a l’élaboration de la déclaration de Tunis pour la lutte contre les dangers des catastrophes, ainsi, qu’une déclaration commune sur le renforcement de la coopération afro-occidentale pour réduire les risques de catastrophe.
Suite a l’organisation de cet événement, la stratégie nationale de lutte contre le dangers des catastrophes 2023-2018, a été introduite parmi les cinq chapitres de la stratégie nationale de la transition écologique adoptée le 3 février 2023.
Et d’ajouter que les travaux du forum ont pour objectif la fixation des priorités de l’action durant la prochaine période.
Les résultats des travaux seront utilisés lors de la 28e session de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP28). L’objectif est de mobiliser davantage des intervenants et des ressources nécessaires pour lutter contre les impacts des changements climatiques.
Les travaux du forum devraient être couronnés par la déclaration de Tunis, en appelant les États arabes et africains à mieux œuvrer pour lutter contre les défis des changements climatiques. Des conférences scientifiques sont au programme de ce forum, qui ont évoqué les défis et les opportunités, dans la relation entre les sciences, les politiques ainsi que le secteur privé pour lutter contre les dangers des catastrophes.
Les participants ont examiné la question de la contribution du secteur privé dans le renforcement de la lutte contre les dangers des catastrophes, tout en intégrant la science.
les participants examineront mardi 3 octobre des axes liés à l’investissement dans la lutte contre les dangers des catastrophes, en vue de renforcer la capacité de résilience et à d’amélioration du niveau de la préparation aux catastrophes, en plus du renforcement des moyens de gouvernance en vue d’améliorer sa gestion.
Avec TAP