Le ministère des Affaires étrangères palestinien a déclaré, samedi 7 octobre 2023, que le silence de la communauté internationale face aux pratiques de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien est la raison de l’aggravation de la situation.
Dans un communiqué, le ministère a ajouté que « l’absence de solution à la question palestinienne après 75 ans de souffrance et d’errance, la poursuite de la politique de deux poids deux mesures et le silence de la communauté internationale face aux pratiques criminelles et racistes contre les Palestiniens sont les raisons de l’aggravation de la situation ».
Israël se retire des accords signés et ne respecte pas les décisions de légitimité internationale, ce qui a conduit à la destruction du processus de paix, souligne le département ministériel.
Le ministère des Affaires étrangères palestinien a également souligné que la fin de l’occupation israélienne de la terre de l’État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale conformément aux frontières de 1967 et la reconnaissance du droit du peuple à l’indépendance et à la souveraineté sont ce qui assure la sécurité et la stabilité dans la région.
Réunion officielle
Le ministère palestinien des Affaires étrangères ajoute : « Nous avons depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de l’impasse politique, de l’interdiction du peuple palestinien d’exercer son droit légitime à disposer de son propre État, ainsi que des conséquences des provocations et des attaques quotidiennes, de la poursuite du terrorisme des colons et des forces d’occupation, et des intrusions dans le site d’Al-Aqsa et les lieux saints chrétiens et islamiques ».
Cela intervient alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a présidé une réunion d’urgence suite à l’opération « déluge d’Al-Aqsa » lancée par les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) contre Israël le matin du samedi 7 octobre 2023.
L’Agence de presse palestinienne « Wafa » rapporte que Mahmoud Abbas a souligné lors de la réunion, qui a réuni plusieurs responsables civils et sécuritaires, « la nécessité de fournir une protection aux Palestiniens et leur droit à se défendre contre le terrorisme des colons et des forces d’occupation israéliennes ».