Depuis 2011, la Tunisie a cherché à établir sa réputation en tant qu’exception en matière de démocratie et de développement socio-économique, mais les résultats désastreux de cette tentative sont évidents pour quiconque raisonne. C’est ce qu’a souligné Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur.
Il estime que malgré les déboires de cette velléité d’exceptionnalisme, vouloir l’imposer à nos relations internationales comporte des risques potentiellement plus préjudiciables, surtout dans cette conjoncture difficile à l’intérieur et explosive à l’extérieur.
Une chose est sûre : les difficultés rencontrées dans cette quête d’exceptionnalisme consistent à chercher à l’imposer dans nos relations internationales, et cela comporte des risques potentiellement plus préjudiciables, en particulier dans le contexte actuel, marqué par des défis internes complexes et des tensions extérieures croissantes.
Comme le dit un vieux proverbe, jouer trop longtemps avec le feu peut finir par vous brûler les ailes.