Le député Imed Ouled Jaberil, membre de la Commission des droits et des libertés, a confirmé dans une déclaration à Mosaïque FM, le mardi 17 octobre 2023, que les divergences entre les députés concernant le projet de loi criminalisant la normalisation ne sont pas fondamentales. La commission examinera l’unification des termes. Et invitera la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères à l’audition.
Il a ajouté qu’une seule initiative suffit et qu’il ne faut pas disperser les efforts en proposant d’autres projets de loi. Notons qu’une session parlementaire exceptionnelle s’est tenue mardi concernant la situation en Palestine. Pour rappel, quatre-vingt-dix-sept députés ont demandé mardi 10 octobre 2023 au bureau du parlement, de hâter l’examen du projet de loi incriminant la normalisation. Ils ont déposé une demande dans ce sens au bureau d’ordre centrale de l’hémicycle.
Le député Abderrazak Aouidet avait déclaré que le projet de texte en question, présenté par le bloc de la Ligne nationale souveraine depuis des mois avait été renvoyé à la Commission des droits et libertés qui n’a pas encore entamé son examen. Dans leur demande, les députés affirment leur soutien inconditionnel au peuple palestinien et son droit à recouvrer ses terres. Tout en soulignant que la normalisation avec l’entité sioniste est une « grande trahison ».
En décembre 2020, la centrale syndicale a réitéré son appel à l’ARP à adopter l’initiative relative à la loi de criminalisation de normalisation. L’UGTT rejette toute tractation avec l’entité sioniste aussi bien politique, économique culturelle ou académique. La normalisation accentuera l’appauvrissement et l’exploitation des richesses. Ainsi estime l’Union, rappelant les multiples positions de la Tunisie en signe de solidarité avec la Palestine.