Hier encore, les hommes ne savaient même pas faire la différence entre l’échalotte et l’oignon. Quelques années plus tard, ils ont pris le flambeau et font la cuisine. Autrement dit, une façon nouvelle pour ces messieurs d’entrer en action dans le monde des fourneaux.
Dans le dernier rapport de Gallup et Cookpad, intitulé « Analyse Mondiale de la Cuisine Autour du Monde, les données d’enquête provenant de plus de 140 pays montrent que l’écart entre le genre s’agrandit.
A titre d’exemple, en 2022, les femmes cuisinaient en moyenne 8,7 repas par semaine. Tandis que la fréquence de cuisine des hommes a chuté à une moyenne de 4,0 repas par semaine.
Le rapport a également révélé que l’état matrimonial jouait un rôle décisif dans la détermination des habitudes de cuisine. Les femmes mariées, en moyenne, préparaient 6,9 repas de plus par semaine que leurs homologues masculins.
Ce qui fait que les habitudes culinaires des hommes et des femmes ont bel et bien changé au cours de l’année 2022. Le World Cooking Index, une initiative de Gallup et Cookpad, révèle que si les femmes cuisinent aussi souvent qu’en 2021 (8,7 repas par semaine en moyenne), les hommes, eux, cuisinent moins souvent qu’en 2021, vers une moyenne de 4,0 repas par semaine.
Cela signifie que les femmes cuisinent 4,7 repas de plus que les hommes en 2022. Soit près d’un repas complet de plus qu’en 2021, où l’écart entre les femmes et les hommes était de 4,0 repas par semaine. Cela montre également que l’écart entre les hommes et les femmes aux fourneaux était de 4,0 parmi les pays étudiés.
Il faut dire que l’Italie est le seul cas où les hommes ont dépassé les femmes en matière de cuisine, bien qu’avec une faible marge de 0,4 repas par semaine.
Toutefois, les dix pays présentant les écarts les plus importants et les plus faibles entre les hommes et les femmes à faire la cuisine sont classés comme suit.
Écart le plus important entre les hommes et les femmes à faire les repas par semaine :
- Éthiopie (+8,6);
- Tadjikistan (+8,2);
- Égypte (+8,1);
- Népal (+8,1);
- Yémen (+8,1);
- Algérie (+8.0);
- Albanie (+7);
- Ouzbékistan (+7);
- Azerbaïdjan (+7,7);
- Tunisie (+7,7).
Plus précisément, on note un léger écart entre les hommes et les femmes à faire la cuisine. A l’instar de l’Italie (-0,4), l’Espagne (+0,3), le Royaume-Uni (+0,6), la Suisse (+0,7), la France (+0,8), l’Irlande (+0,8), l’Islande (+0,9), le Luxembourg (+0.9), l’Allemagne (+0,9) et la Jamaïque (+1,0).
Toutefois d’autres facteurs se sont également avérés être des prédicteurs significatifs, tels que (dans l’ordre) l’emploi, la taille du ménage, la situation matrimoniale, l’âge, l’urbanité, le revenu du ménage (ou le revenu objectif), le niveau d’instruction et le niveau d’éducation.
En ce qui concerne l’Afrique du Nord, le continent affiche quant à lui des tendances relativement stables entre les hommes et les femmes. Tout en maintenant un taux constant de 5,0 repas cuisinés par semaine.
Ainsi, la consommation de repas cuisinés à la maison est en constante augmentation, en passant de 10,1 repas par semaine en 2020 à 11,0 en 2021 et à 11,5 en 2022. en 2022. Par ailleurs, la région a maintenu une moyenne de repas cuisinés à la maison bien en deçà du taux mondial, soit environ un repas et demi de moins par semaine. Pour le cas de la Tunisie, les hommes participent davantage à la cuisine. Puisqu’on note un écart de 5.1