Le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, suscite un large éventail d’opinions et plusieurs points de vue émergent.
Selon Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur, » pour certaines personnes, le discours récent de Hassan Nasrallah semble indiquer un accord entre les États-Unis et l’Iran, ce qui est perçu comme une trahison du Hezbollah envers la résistance palestinienne à Gaza. »
Il précise à cet effet: « Cependant, d’un autre point de vue, on peut interpréter la réticence du Hezbollah à s’engager dans une guerre totale avec Israël comme une tentative de créer des divisions internes en Israël et dans le camp occidental. «
Et de poursuivre: « Cela pourrait renforcer l’extrême droite, évincer le gouvernement de Netanyahu, et potentiellement le remplacer par une coalition centriste-gauche plus encline à entreprendre un processus de paix sérieux. »
Il conclut: « Cette perspective tient compte des évolutions prévues sur la scène internationale et des signes indiquant la fin de l’unipolarité ainsi que le recul de la puissance des États-Unis sous l’influence des néoconservateurs et des forces favorables au mouvement sioniste mondial. »