Les membres du Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Tunisie ont souligné la nécessité d’accélérer la révision de certains textes de lois, notamment la loi n°55 de 1973 organisant les professions pharmaceutiques.
Reçus, vendredi 10 novembre, par le président de l’assemblée des représentants du peuple (ARP), Ibrahim Bouderba, les membres du conseil conduits par le président, Mustapha Laarousi, ont ajouté qu’il est devenu nécessaire de promulguer une nouvelle législation qui réglemente les nouveaux secteurs d’activité de l’industrie pharmaceutique et les divers domaines y afférents, selon un communiqué de l’ARP.
Ils ont souligné l’importance de l’industrie pharmaceutique dans la satisfaction des besoins du pays en médicaments et au niveau de l’exportation de médicaments.
D’autre part, la rencontre a porté sur les difficultés auxquelles est confrontée la pharmacie hospitalière en l’absence d’un texte juridique réglementant son activité ainsi que les problèmes rencontrés par les grossistes répartiteurs de médicaments, que ce soit sur le plan législatif ou logistique et les coûts élevés de transport. Les membres du CNOPT ont, aussi, évoqué, la réalité des officines et les problèmes qu’elles rencontrent en termes de pénurie de médicaments.
Le président de l’ARP a souligné l’importance du secteur pharmaceutique, saluant le rôle que jouent les pharmaciens dans l’amélioration de l’efficacité du système de santé.
Il a exprimé l’attention que porte l’ARP aux préoccupations des professionnels du secteur, suggérant l’organisation d’une journée d’étude au niveau de l’académie parlementaire pour examiner les diverses lacunes au niveau législatif dans le domaine pharmaceutique.
Avec TAP