Douze centrales hydroélectriques en Afrique reçoivent un financement d’un milliard de dollars de la part de la Banque africaine de développement (BAD), pour la modernisation, le développement et l’augmentation de leur capacité de production d’électricité.
Le chef du département des énergies renouvelables de la banque, João Chenha, a déclaré, lundi 4 décembre, que le financement vise à répondre aux besoins énergétiques croissants du continent africain.
Les 12 centrales hydroélectriques en Afrique sont réparties entre six pays : Nigeria, Afrique du Sud, Soudan, Zambie, Angola et la République démocratique du Congo, selon le João Chenha.
Il a déclaré que la modernisation des centrales hydroélectriques en Afrique accélère le processus de transition énergétique des combustibles fossiles sur le continent africain.
L’énergie hydroélectrique constitue une ressource majeure pour de nombreux pays du continent. Par exemple, elle représente environ 25 % de la production totale d’électricité en Afrique subsaharienne, selon un article de Giacomo Falchetta, chercheur en énergie, climat et environnement à l’Institut international d’analyse des systèmes appliqués. Alors que l’électricité hydroélectrique couvre 80 % des besoins d’un pays comme la République démocratique du Congo, selon ce qui est indiqué dans l’article.
Même si le continent n’a exploité qu’une partie limitée de son potentiel, l’hydroélectricité en Afrique est la pierre angulaire des énergies renouvelables et de la gestion des ressources en eau en Afrique, à une époque où le continent est confronté aux risques du changement climatique, qui exacerbe les crises de sécheresse et d’inondation et affaiblit l’accès de millions de personnes à l’électricité.
Les centrales hydroélectriques en Afrique ont été affectées négativement par plusieurs facteurs, parmi eux : le manque de pièces de rechange alternatives pour celles qui sont endommagées; les anciens composants des stations; en plus des mauvaises opérations de maintenance.
Il convient de noter que certaines stations ont commencé à fonctionner dans les années 1950, comme celle du Haut Barrage en Egypte, construite par l’ancien président Jamel Abdel Nasser.