Le déficit du bilan d’énergie primaire a baissé de 3%, à fin octobre 2023, par rapport à la même période de l’année 2022, pour se situer à 4 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), et ce, en comptabilisant la redevance.
Cette diminution est due essentiellement à la baisse de la demande d’énergie primaire, la production des hydrocarbures a joué, par contre, en défaveur de cette baisse, selon le rapport mensuel sur la Conjoncture énergétique pour le mois d’octobre 2023, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 49% à fin octobre 2023, enregistrant, ainsi, une quasi-stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 38% à fin octobre 2023, enregistrant aussi une quasi-stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon la même source, les ressources d’énergie primaire se sont situées à 3,8 Mtep à fin octobre 2023, enregistrant une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 4%. Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 73% de la totalité des ressources d’énergie primaire.
Quant à la demande d’énergie primaire, elle a diminué entre fin octobre 2022 et fin octobre 2023 de 4%. La demande de gaz naturel a diminué de 4% alors que celle des produits pétroliers a enregistré une baisse de 3%.
A signaler que la demande de gaz naturel a diminué de 4% à la suite de la limitation des achats du gaz algérien. Et pour couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité.
La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement; en effet, la part des produits pétroliers est passée de 47,4% à fin octobre 2022 à 47,8% à fin octobre 2023.
Par contre, la part de gaz naturel est passée de 52,2 à 51,8% durant la même période.
Avec TAP