En marge de la conférence de presse, organisée ce matin pour présenter les Rapports Tunisie élaborés par l’Organisation de coopération et de développement économiques ( OCDE ), Zied Laadhari , ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, nous a déclaré que pour la première fois, l’OCDE a consacré à la Tunisie, un pays qui ne fait pas partie G20, des propositions de réformes. Il s’agit d’une grande opportunité pour la Tunisie.
« Ces rapports constituent une vision des grandes réformes économiques et sociales, notamment, l’investissement dans la jeunesse tunisienne et l’importance de l’économie verte, dans le création d’emploi des jeunes en Tunisie», a affirmé M. Laadhari.
Et d’ajouter que parmi ces réformes, l’OCDE a dressé des réformes prioritaires basées sur le climat d’investissement, le secteur bancaire, la fiscalité, les finances, l’emploi et la formation…
Du côté de la Tunisie, après la réussite des réformes politiques (élections, Constitution, etc.), aujourd’hui le gouvernement mise sur les réformes économiques et sociales, qui peuvent, selon ses propos, créer une croissance inclusive au service des jeunes et des régions défavorisées, une dynamique économique, de nouveaux postes d’emploi…
A cet égard, le ministre nous a annoncé qu’un accord de coopération sera signé, aujourd’hui, entre l’OCDE et le gouvernement tunisien, portant sur l’employabilité des jeunes.
Priorités des 100 premiers jours
Sur un autre plan, le responsable a déclaré que les priorités des 100 premiers jours de son ministère sont axées sur cinq mesures qui ont été présentées au Chef du Gouvernement et sont actuellement en phase de discussion pour adoption.
« Ces mesures concernent les jeunes, dont un programme de mise à niveau et de formation professionnelle, un programme d’aide et de création des PME, création des opportunités d’investissements au profit des jeunes, recrutements des jeunes dans la fonction publique et la transparence des informations délivrées aux jeunes», a-t-il précisé, assurant que les grandes réformes restent celles des secteurs du développement économique et de l’emploi.
Ces derniers exigent, d’après lui, un plan d’action à mettre en place à moyen et long termes avec les partenaires sociaux de la Tunisie, les jeunes, les associations, la société civile, les partenaires étrangers, et ce, afin de répondre aux attentes des jeunes.