Lors des travaux de la Conférence économique, qui s’est tenue du vendredi 13 mars à dimanche, à Charm- el- Cheikh, la station balnéaire de la mer Rouge, les monarchies du Golfe ont promis douze milliards de dollars d’aides à l’ Egypte
Les États-Unis, rapporte l’agence de presse AFP, représentés par le secrétaire d’État John Kerry, n’ont rien promis de concret, se contentant d’affirmer leur « engagement pour la sécurité et la prospérité de l’ Egypte ».
En revanche, l’émir du Koweït, le prince héritier saoudien et le Premier ministre émirati ont annoncé chacun quatre milliards de dollars pour Le Caire, l’essentiel en investissements, et trois milliards en dépôts à la Banque centrale d’ Egypte ; une aide censée relancer une économie en crise engendrée par quatre années d’instabilité politique.
Il est à noter que John Kerry est arrivé à la conférence les mains vides ; Washington n’a même pas débloqué la dernière enveloppe d’assistance militaire de 650 millions de dollars, sachant que les États-Unis allouent en principe chaque année 1,5 milliard de dollars d’aide à l’Égypte, dont 1,3 milliard dans le domaine militaire. Mais une partie avait été gelée après la destitution par l’armée du président Mohamed Morsi en 2013. Toutefois, le Pentagone a livré au Caire des hélicoptères de guerre Apache pour l’appuyer dans sa lutte contre les djihadistes dans le Sinaï.
Parallèlement à ces aides massives, l’ Egypte a signé des contrats d’un montant de 36,2 milliards de dollars durant les trois jours de la conférence économique organisée pour attirer les capitaux étrangers et relancer son économie chancelante, ainsi que 5,2 milliards de dollars en prêts et aides de fonds et d’institutions internationaux, a souligné le Premier ministre égyptien lors de la cérémonie de clôture.