On la connait tous avec son côté loufoque, son fameux rouge à lèvres rouge vif, sa franchise qui lui a coûté cher maintes fois et surtout son amour presque attachant pour les « Zwaffra » (bad boys). Et voilà que Faten Fazâa nous épate avec son sixième livre, celui de la maturité. Celui qui renvoie une image différente de celle qu’on a toujours connue.
En lisant « Kafichanta », on trouve moins son lyrisme habituel. Le lecteur est face à un récit moins « émotif », mais qui garde l' »âme » de ses autres livres.
Autre changement, ô combien notable, le lecteur a désormais son mot à dire. En effet, Faten Fazâa demande à celui-ci ce qu’il aurait fait à la place de l’un de ses personnages.
L’écrivaine a été l’invitée de l’émission de Nawel Bized « Deep Connfessions Post ». Elle a déclaré qu’elle lit fréquemment les nouvelles publications pour évoluer. Bien qu’elle n’ait pas d’écrivains contemporains préférés, elle a affirmé aimer Amélie Nothomb (détail anecdotique : La dame au rouge à lèvres rouge et qui assume son côté excentrique aime la dame au chapeau qui intrigue les littéraires).
Il est a rappeler que l’une des raisons pour lesquelles Faten Fazâa tient à publier ses livres en dialectal tunisien, c’est qu’elle considère que cette langue est la meilleure de toutes.
Qui l’eut cru! C’est finalement grâce à une « Kafichanta » qu’on évolue!