Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a vigoureusement défendu les résultats économiques de son règne au cours des quatre années de son premier mandat présidentiel. Tout en soulignant que 30 milliards de dollars de l’argent pillé par les hommes d’affaires sous l’ancien président Abdelaziz Bouteflika avaient été récupérés.
Tebboune s’est engagé à poursuivre le projet de réforme de l’économie algérienne et à la retirer des rentes pétrolières. Et notamment en termes de renforcement des institutions étatiques, d’assainissement de l’économie et de lutte contre la corruption.
Il a révélé que le processus d’épuration du secteur économique et commercial du pays a permis la découverte de 25 000 fausses entreprises. Lesquelles effectuaient des opérations d’approvisionnement dans le but d’assécher les fonds du trésor et de faire passer de l’argent clandestinement à l’étranger. Profitant ainsi de l’absence de numérisation dans les administrations algériennes.
Par ailleurs, le chef de l’Etat algérien a déclaré, dans un discours qu’il a prononcé devant les représentants des deux Chambres du Parlement, que le montant récupéré représente la somme des valeurs des unités industrielles et des biens immobiliers qui étaient en possession de ce qu’il a décrit comme un « gang ». En faisant référence au cartel financier qui était proche du cercle de l’ancien président Bouteflika. Tout en ajoutant qu’il existe toujours des contacts avec les pays concernés pour récupérer l’argent des populations introduit clandestinement à l’étranger par le gang.