La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, a présenté, mercredi 27 décembre, le rapport national sur la situation de l’enfance en Tunisie pour l’année 2022 sur le thème de « l’enfance en milieu rural« .
Ce rapport s’est appuyé sur des statistiques relatives à l’évolution des services fournis à l’enfance à travers tous les gouvernorats en 2022 et une comparaison avec les années 2020 et 2021, sans pour autant relever les inégalités entre les villes, les zones urbaines, rurales et semi rurales.
La ministre de la Famille a indiqué que son département s’est engagé à généraliser l’éducation préscolaire et s’est orienté vers le renforcement des jardins d’enfants publics, précisant que la contribution du secteur public est passée en une seule année de 6% à 7,5% en 2023 dans tous les gouvernorats.
Elle a ajouté que 10 mille enfants ont bénéficié en 2021 du programme « notre jardin d’enfants dans notre quartier » alors que 20 mille enfants ont bénéficié de ce programme en 2022.
Selon ce rapport, le système sanitaire face face à plusieurs défis, impactant l’accès des enfants en milieu rural aux services de santé, vu le déséquilibre dans la répartition des médecins, des services de l’enfance et le nombre de lits dans les établissements hospitaliers dans les régions.
Les services de pédiatrie ne sont disponibles que dans 54 hôpitaux sur un total de 139 hôpitaux régionaux et locaux soit un taux de 38 pc, alors que le nombre des médecins dans le Grand-Tunis s’élève à 374, au nord ouest (189) et seulement 162 médecins dans le sud-est, selon le même rapport.
De son côté la directrice générale de l’observatoire national pour les droits de l’enfant Hager Cherif a indiqué que ce rapport vise à consolider la protection des droits de l’enfant dans le contexte de l’universalité des droits de l’homme.
Avec TAP