Le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, a révélé que des biens d’une valeur de 72,4 milliards de dollars ont été débloqués au cours de la période allant de janvier au 26 décembre 2023, dont des biens stratégiques d’une valeur de 19,1 milliards de dollars, ainsi que des fournitures et des matières premières pour la production d’une valeur de 33,3 milliards de dollars.
Maait a expliqué, dans un communiqué publié vendredi 29 décembre 2023, que des comités permanents et des équipes de soutien technique ont été constitués pour faciliter les procédures douanières dans divers ports, d’une manière cohérente avec les efforts de développement et de mécanisation du système douanier, qui repose sur la création de structures logistiques et reliant électroniquement tous les ports via la plateforme unifiée «Window».
Il a indiqué qu’un système de préenregistrement des expéditions a été mis en œuvre, dans le but de réduire le délai moyen de dédouanement et d’obliger tous les importateurs à adhérer aux normes européennes et américaines en matière de qualité.
Il a souligné que 50 applications douanières ont été automatisées et unifiées avec les systèmes d’importation et d’exportation de la plateforme « Nafza », et que le processus de valorisation des marchandises peut désormais être effectué depuis n’importe quel centre logistique sans être limité par la localisation des marchandises.
Il a également précisé que les importateurs ou leurs agents auprès des courtiers en douane ont été autorisés à entreprendre des procédures de dédouanement pour les marchandises importées de l’étranger, avec paiement d’un acompte de 1% au lieu de 30% des taxes et frais initialement estimés, avant l’arrivée des marchandises sur le territoire égyptien, et procéder au règlement final et au paiement de l’intégralité des taxes et frais dus après l’arrivée des marchandises, selon le tarif douanier en vigueur au moment de la mainlevée.
Il a déclaré que le ministère des Finances s’engageait à travailler en permanence pour accélérer le rythme de dédouanement des marchandises stratégiques, des médicaments, des fournitures de pétrole et de carburant, ainsi que les exigences de production pour les secteurs prioritaires d’une manière qui contribue à la rotation de la roue de la production, en soutenant l’industrie nationale, en sécurisant le stock stratégique de l’État et en augmentant le volume de l’offre de produits de base sur les marchés locaux.