En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Sonya Ben Béhi :  » traduire Les rivières pourpres en arabe est  une consécration pour l’adolescente que j’étais »
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Steg
Les gouvernorats de Monastir, Sidi Bouzid et Gabès privés d’électricité 
A ne pas manquer Energie Entreprise
Université Tunis El Manar
L’UTM organise « MenAfrica Digital Summit 2025 », du 13 au 15 mai 2025 à Tunis
A ne pas manquer Education Nation
Beit Hikma
« Le pouvoir colonial français en Tunisie et la question financière », objet d’une conférence à Beit al-Hikma
A ne pas manquer Nation Société
activité industrielle
Augmentation de 2,5% de la production industrielle de la Turquie 
A ne pas manquer Monde
Kafon s’était fait connaître au lendemain de la Révolution de 2011 avec le morceau Houmani, interprété en duo avec Mohamed Amine Hamzaoui.
Disparition de Kafon, figure de la scène rap post-révolution
A ne pas manquer Arts Culture
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Interviews > Sonya Ben Béhi :  » traduire Les rivières pourpres en arabe est  une consécration pour l’adolescente que j’étais »
A ne pas manquerIdéesInterviews

Sonya Ben Béhi :  » traduire Les rivières pourpres en arabe est  une consécration pour l’adolescente que j’étais »

Hamza Marzouk
2024/01/04 at 12:45 PM
par Hamza Marzouk 5 Min Lecture
Partager
Partager

Lectrice assidue, traductrice et membre du comité de lecture de la jeune maison d’édition tunisienne « Pop Libris« , Sonya Ben Béhi vient d’accomplir une première littéraire et culturelle celle de traduire le polar mondialement connu Les rivières pourpres  de l’écrivain français Jean-Christophe Grangé en langue arabe au bonheur des arabophones. Interview

Pourquoi avez-vous choisi de traduire Les rivières pourpres pour les lecteurs arabophones ? Qu’est-ce qui motive ce choix ?

Contents
Lectrice assidue, traductrice et membre du comité de lecture de la jeune maison d’édition tunisienne « Pop Libris« , Sonya Ben Béhi vient d’accomplir une première littéraire et culturelle celle de traduire le polar mondialement connu Les rivières pourpres  de l’écrivain français Jean-Christophe Grangé en langue arabe au bonheur des arabophones. InterviewPensez-vous que cette traduction sera bien accueillie par les lecteurs arabophones ?Si j’ai bien compris, c’est la première fois que ce roman mondialement connu soit traduit en arabe. La réussite de cette traduction pourrait-elle ouvrir la porte à d’autres traductions ?Acquérir les droits de traduction, traduire, corriger, imprimer et distribuer engendre des coûts. Pensez-vous que cette traduction sera rentable matériellement ? Il est essentiel de rappeler qu’une maison d’édition et la traduction sont certes des projets culturels, mais également économiques, devant maintenir leur pérennité.« on espère conquérir le marché arabe pour que le projet devienne rentable »Quels sont les prochains projets de Pop Libris ?

Sonya Ben Béhi
Le choix de traduire Les rivières pourpres est aussi bien subjectif qu’objectif. Pour les raisons objectives, c’est l’un des romans policiers français les plus populaires et les plus traduits dans le monde. Il est devenu un classique du genre, et s’est vu adapter au cinéma par Mathieu Kassovitz avec Jean Reno et Vincent Cassel comme têtes d’affiche. C’est un roman emblématique puisqu’il a propulsé la carrière de Jean Christophe Grangé qui est devenu une vraie star du polar, et qu’il a changé le statu quo qui postulait que le genre policier est par défaut américain.

Quant aux raisons subjectives, Grangé a toujours été un de nos auteurs préférés à Pop Libris. J’ai lu Les rivières pourpres pour la première fois il y a 20 ans, et je me rappelle l’émerveillement qui a accompagné ma lecture. Le traduire en arabe est à la fois un hommage à l’auteur et une consécration pour l’adolescente que j’étais quand je l’ai découvert.

Pensez-vous que cette traduction sera bien accueillie par les lecteurs arabophones ?

Je l’espère de tout mon cœur. Il y a trop peu de polars traduits en arabe. On trouve plutôt le thriller psychologique ou le roman à suspense « soft », mais pas des policiers classiques comme Les Rivières Pourpres . Ceci dit, le public arabe consomme avidement le polar en films et en séries sur les différentes plateformes, et je crois qu’il sera séduit par l’expérience en lecture, l’adrénaline, les révélations, les personnages désabusés et l’atmosphère lugubre.

Le fait qu’un des personnages principaux est un arabe (lieutenant Karim Abdouf) pourrait aussi rapprocher le roman de ce public.

Si j’ai bien compris, c’est la première fois que ce roman mondialement connu soit traduit en arabe. La réussite de cette traduction pourrait-elle ouvrir la porte à d’autres traductions ?

Absolument ! C’est le projet. Pop Libris compte acquérir les droits de plusieurs romans d’auteurs étrangers connus dans la littérature de genre (mais pas que) et méconnus par le lectorat arabe. Il y a déjà des projets de traduction en cours et des négociations pour les droits d’autres romans.

Acquérir les droits de traduction, traduire, corriger, imprimer et distribuer engendre des coûts. Pensez-vous que cette traduction sera rentable matériellement ? Il est essentiel de rappeler qu’une maison d’édition et la traduction sont certes des projets culturels, mais également économiques, devant maintenir leur pérennité.

Pour être honnête, ce genre de projet ne peut malheureusement pas devenir rentable si on se confine au marché tunisien. Le coût du papier et donc de l’impression est en ascension continue, les charges de la distribution unitaire s’élèvent à la moitié du prix de vente, et les droits des éditeurs se paient en euros/dollars. Mais on espère conquérir le marché arabe pour que le projet devienne rentable. C’est un travail de longue haleine, et heureusement qu’on le fait tous par passion et pas comme gagne-pain.

 

« on espère conquérir le marché arabe pour que le projet devienne rentable »

Quels sont les prochains projets de Pop Libris ?

Il y a quatre projets de traduction en cours : un récit romancisé que la rencontre de « De Vinci et Michel-Ange », un roman d’anticipation écologique, un roman d’horreur très connu, et un roman noir poétique sur la peine de mort.

Sinon, Pop Libris vient de publier un premier roman d’une jeune autrice de science-fiction, et un nouveau roman du Pr. Lazhar Zanned va être bientôt dans les librairies.

Enfin, les séries jeunesse de poche continuent bien sûr à s’étoffer. D’ailleurs, un numéro spécial est en cours d’édition pour célébrer les 50 numéros.

Articles en relation

TUNINDEX : faible flux de 2,9 MDT malgré une tendance haussière

Investissements agricoles : 444,6 millions de dinars injectés en 2024

Santé : la Tunisie et la Chine lancent des projets stratégiques conjoints

Régularisation des enseignants suppléants : le ministère passe à l’action

Kaïs Saïed appelle à la récupération des fonds tunisiens détournés à l’étranger

MARQUÉE: Actualité tunisie, Pop Libris, rivières pourpres, Sonya Ben Béhi
Hamza Marzouk 4 janvier 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Hamas Assassinat du n°2 du Hamas : le risque d’embrasement est réel
Article suivant Niger La France ferme son ambassade au Niger
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?