Fruits et légumes sont, actuellement, disponibles en abondance sur le marché tunisien. Que ce soit les pommes de terre, poivrons, salades, carottes, tomates, agrumes (oranges et les mandarines), etc. On les retrouve sur tous les étals et le consommateur tunisien est gâté s’il a de l’argent. Mais qu’en pensent les agriculteurs?
Les récentes précipitations ont constitué une aubaine pour les agriculteurs et par ricochet les consommateurs. Elles ont contribué à l’augmentation du niveau des barrages en eau, une situation favorable à la prospérité des cultures.
Cependant, la situation reste délicate. Le prix des légumes a, par exemple, enregistré en hausse en décembre 2023, hausse non due au seul manque de pluie. En effet, la diminution des terres destinées à la culture maraîchère, causée par le réchauffement climatique et la flambée des prix des engrais chimiques sont considérées comme des facteurs aggravants de la situation. Raison pour laquelle du reste l’UTAP a vivement critiqué la cherté de ces minéraux.
Les experts recommandent ainsi de promouvoir l’utilisation responsable de l’eau verte et de privilégier les cultures stratégiques. Il devient alors nécessaire pour les autorités de surveiller de près les campagnes agricoles. Mais aussi de réexaminer le modèle de gouvernance et de mettre à jour les lois régissant le système de l’eau. Cela s’inscrit dans le cadre d’une gestion plus durable de l’eau.
Pour conclure, bien que les fruits et légumes soient actuellement en abondance sur les étals tunisiens, il est nécessaire d’adopter une approche globale par rapport à la question de la gestion des ressources hydriques.