Le député Youssef Tarchoun, membre du bloc parlementaire « Pour que le peuple triomphe », a réitéré avec fermeté son appel au retrait de l’article 24 du décret n°54, qu’il qualifie de liberticide. Dans une déclaration sans équivoque, il affirme son opposition à cette mesure dès avant les élections, la jugeant incompatible avec les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux.
C’est sur le plateau de l’émission « Men Tounes El Yawm », animée par Myriam Belkadhi sur Telvza Tv, que Youssef Tarchoun a pris la parole, le 8 février 2024. Il a souligné la nécessité de dissocier toute critique du décret n°54 de considérations partisanes ou personnelles, arguant qu’il ne ciblait pas spécifiquement certains individus. Défiant toute interprétation contraire, il a martelé que la Tunisie ne saurait tolérer la détention de prisonniers politiques.
Le député a en outre affirmé que les personnes incarcérées étaient poursuivies pour des infractions clairement définies par la loi. Toutefois, il a soutenu avec vigueur le retrait de l’article 24 du décret, le qualifiant d’entrave manifeste aux libertés individuelles. Youssef Tarchoun a catégoriquement rejeté toute tentative d’utiliser cet article pour justifier des violations des droits de l’Homme.
Par ailleurs, il a révélé avoir engagé des pourparlers avec le Syndicat national des journalistes tunisiens, dirigé par Zied Dabbar, dans le but de réviser le décret n°54 ainsi que le décret n°115 relatif à la liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’édition. Ces discussions témoignent de l’engagement de Youssef Tarchoun en faveur du respect des principes démocratiques et des libertés individuelles en Tunisie.