Le Fonds monétaire international (FMI) appelle le gouvernement irakien à ajuster les finances publiques, la masse salariale du secteur public et à augmenter les revenus non pétroliers pour parvenir à la stabilité économique.
C’est ce qu’indique un communiqué publié par le Fonds dimanche 3 mars 2024, à l’issue des consultations au titre de l’article quatre avec les responsables financiers et économiques irakiens, qui ont eu lieu dans la capitale jordanienne, Amman, du 20 au 29 février.
Le Fonds a déclaré que pour surmonter les fluctuations des prix du pétrole, l’Irak doit atteindre une croissance économique élevée pour accueillir une main-d’œuvre croissante, stimuler les exportations non pétrolières, élargir l’assiette fiscale et ajuster la masse salariale.
Il estime que le gouvernement devrait s’efforcer de permettre au secteur privé de se développer et de croître, de mener des réformes du marché du travail, de moderniser le secteur financier, de restructurer les banques publiques, de réformer les secteurs des retraites et de l’électricité et de réduire la corruption.
Le communiqué indique que l’Irak a besoin d’une croissance plus élevée et plus durable dans le secteur non pétrolier pour accueillir une main-d’œuvre en croissance rapide et que la croissance du secteur non pétrolier en Irak a fortement rebondi en 2023.
L’Irak est le deuxième producteur de pétrole brut de l’OPEP après l’Arabie saoudite, avec une production quotidienne moyenne de 4,6 millions de barils dans des conditions normales, et compte sur les revenus d’exportation de brut pour fournir 90% des revenus financiers de l’État.