Les prix du pétrole ont augmenté de plus de 1 % en fin de séance d’hier, mercredi 6 mars 2024. Et ce, pour tenter de compenser les pertes subies au cours des deux séances précédentes, sur fond d’indications d’une demande accrue.
Les signes d’une pénurie d’approvisionnement du pétrole, à la lumière des réductions volontaires de production de l’alliance OPEP+, s’élevant à 2,2 millions de barils par jour, ont éclipsé les inquiétudes concernant la croissance de la demande en Chine et aux États-Unis, les deux plus grands consommateurs de brut au monde.
En fin de séance, les prix à terme du brut standard Brent, pour livraison en mai 2024, ont augmenté de 1,12 %, pour atteindre 82,96 dollars le baril.
Dans le même temps, les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate, pour livraison en avril 2024, ont augmenté de 1,25 %, pour atteindre 79,13 dollars, révèlent les chiffres consultés par la plateforme spécialisée ‘Energy’.
Les pays de l’alliance OPEP+ ont annoncé début mars la prolongation des réductions volontaires de production d’un montant de 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin du deuxième trimestre de cette année, une mesure qui soutiendrait la stabilité du marché.