Première en Tunisie, LEONI Tunisie lance un projet pilote à l’intention des réfugiés qui sont gérés par TAMSS, une association de développement dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. Un accord de coopération a été signé, jeudi 7 Mars 2024, entre la société LEONI en la personne de Mohamed Larbi Rouis son directeur général et ladite Association. C’est ce qu’affirme l’entreprise dans un communiqué rendu public le 8 mars 2024.
En vertu de cet accord, LEONI Tunisie s’engage à former et développer, pendant six mois, les compétences d’environ 20 réfugiés et demandeurs d’asile dans son domaine de spécialité, à savoir la fabrication de câbles spéciaux normalisés et personnalisés.
Les bénéficiaires recevront au terme de cette formation, une bourse mensuelle de stage et une certification de la part de LEONI et de TAMSS. Ils sont également couverts par le régime de réparation des préjudices résultant des accidents du travail et des maladies professionnelles.
A cette occasion, Mohamed Larbi Rouis a déclaré que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie RSE de LEONI. Il a rappelé à cet égard les aides financières débloquées par LEONI Tunisie, au profit des Libyens qui sont entrés en Tunisie durant la révolution libyenne en 2011, ou encore au profit des réfugiés syriens en 2020.
L’intervenant a mentionné discrètement que LEONI Tunisie est prêt à accueillir jusqu’à 60 réfugiés. Comparé aux 23 mille employés actuels de l’entreprise, ce chiffre est modeste. Il a exprimé l’intention de créer un centre de formation pour les réfugiés au sein de LEONI, qu’il croit fermement être un projet prometteur et une réussite assurée. Cependant, il a noté que la réalisation de ce projet nécessiterait un engagement significatif de la part de LEONI, impliquant un suivi attentif pour évaluer l’efficacité de cette formation.
De son côté, Lassaad Jamoussi, directeur des projets de TAMSS a indiqué que la formation accordée à ces réfugiés et demandeurs d’asile, accompagnée d’une formation linguistique, pourrait les aider à obtenir des contrats de travail réguliers dans des pays demandeurs de migrants qualifiés comme le Canada, l’Italie ou encore le Portugal.