L’Algérie vise à maintenir le taux de croissance économique au niveau de 4,2 % atteint en 2023, avec l’espoir que le produit intérieur brut (PIB) augmentera d’ici fin 2026 pour atteindre 400 milliards de dollars.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, dans un entretien aux médias, que le gouvernement s’emploie à réduire le taux d’inflation à 4 %, contre 7 % à 8 % actuellement.
Il a révélé que le secret de ce budget élevé (environ 110 milliards de dollars pour 2024) réside dans l’emploi et le lancement de grands projets dans les travaux publics, l’eau et d’autres secteurs. Il a ajouté que les investissements se poursuivent et que les projets lancés constituent la base qui permettra d’augmenter les salaires en améliorant la production.
M. Tebboune a souligné que l’Algérie « investira et produira davantage dans le gaz naturel », soulignant que le monde a encore besoin de gaz.
Des perspectives positives
Il y a trois jours, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que les perspectives de l’Algérie étaient globalement positives à court terme; mais que l’inflation restait une source d’inquiétude.
Le FMI ajoute dans un communiqué que les estimations indiquent que l’économie algérienne connaîtra une croissance de 4,2 % en 2023. Et ce, grâce à une reprise de la production d’hydrocarbures et à de bonnes performances dans les secteurs de l’industrie, de la construction et des services.
Le Fonds a enfin déclaré que les perspectives économiques à moyen terme de l’Algérie dépendent des efforts de diversification de l’économie et de la capacité à attirer les investissements privés, qui sont confrontés à divers risques.