La nouvelle ministre de l’Education, Salwa Abassi, qui a été reçue en audience par le président de la République, Kais Saïed, mardi 2 avril, connaît le premier dossier auquel elle doit s’attaquer : trouver des solutions urgentes aux enseignants suppléants, en se basant sur des critères objectifs afin de clore définitivement ce dossier. C’est ce qu’on lit dans un communiqué de la présidence de la République.
En effet, l’audience a eu lieu après qu’elle a prêté serment suite à sa nomination, le 1er avril, comme ministre de l’Education, en remplacement de Mohamed Ali Boughdiri, Salwa Abassi a été reçue au palais de Carthage par le chef de l’Etat.
Tout d’abord, Kaïs Saïed a indiqué que la situation des enseignants suppléants n’aurait pas pu se prolonger si les choix, dès le départ, avaient été corrects et justes et non pas des solutions fictives et provisoires. Ces choix adoptés ont échoué et n’ont fait qu’aggraver la situation.
Par conséquent, déclare le chef de l’État, « il est grand temps de trouver des solutions radicales et définitives pour préserver les droits des enseignants et des apprenants ».
A cet égard , le chef de l’Etat assure vouloir promouvoir le secteur de l’éducation, car c’est un secteur souverain. « Il n’y a pas d’avenir sans un enseignement public de qualité pour tous », a-t-il dit. Indiquant encore qu’il est important de développer la capacité de réflexion chez les apprenants.
En effet, il estime que l’enseignement ne doit pas se limiter à la réception des connaissances et des informations ou au passage des examens, mais il doit stimuler la réflexion dans tous les domaines.
D’ailleurs, la création d’un Conseil supérieur de l’enseignement et de l’éducation, qui figure dans la Constitution du 25 juillet 2022, et le lancement d’une consultation nationale sur la réforme du secteur de l’éducation montrent l’importance accordée à ce secteur.
De plus, Kaïs Saïed n’a pas manqué de rappeler les différentes réformes du secteur de l’éducation en Tunisie. A commencer par la loi de la réforme de l’éducation de 1958 lorsque l’Assemblée nationale constituante rédigeait la Constitution de juin 1959.