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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > ZOOM : des déficits pourquoi et pour qui ? (2/2)
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ZOOM : des déficits pourquoi et pour qui ? (2/2)

Tahar El Almi
2024/04/03 at 2:49 PM
par Tahar El Almi 8 Min Lecture
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déficits
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La Théorie Monétaire Moderne (TMM) propose un cadre économique basé sur l’idée que les gouvernements ayant le pouvoir de créer leur propre monnaie peuvent émettre de l’argent pour financer leurs dépenses sans être soumis à des contraintes financières strictes.

Selon cette théorie, les gouvernements devraient utiliser leur capacité de création monétaire pour atteindre le plein emploi et la stabilité des prix, tandis que la politique monétaire devrait se concentrer sur la soutenabilité de la dette.

Contrairement à l’approche conventionnelle, la TMM remet en question la séparation habituelle des rôles entre la politique budgétaire et la politique monétaire. Cependant, certaines limites pratiques pourraient entraver l’efficacité de la TMM.

Les gouvernements pourraient être tentés de dépenser de manière excessive, ce qui pourrait entraîner une inflation incontrôlée. De plus, maintenir des taux d’intérêt relativement bas à long terme, comme le préconise la TMM, pourrait poser des risques pour la stabilité financière.

Malgré ces critiques, la TMM a gagné en popularité récemment en raison de son explication plausible de la faible croissance économique et de l’inflation ainsi que de sa proposition de solutions relativement simples pour résoudre ces problèmes. En particulier, dans le contexte de taux d’intérêt historiquement volatiles et/ou bas, la TMM soutient qu’il existe une marge de manœuvre pour augmenter les dépenses publiques sans créer de risques inflationnistes significatifs.

Comparée aux programmes d’achats de titres souverains, la TMM diffère dans son approche pour stabiliser l’économie. Alors que ces programmes d’achats d’actifs visent à influencer les taux d’intérêt à long terme en acquérant des titres, la TMM préconise une création monétaire directe pour financer les dépenses gouvernementales.

Quant à son application dans des pays en crise transitionnelle comme la Tunisie, la TMM se heurte à des obstacles juridiques et institutionnels, notamment la difficulté de financement monétaire des déficits publics par la Banque Centrale de Tunisie(BCT). Cependant, dans le contexte crise financière sur fond d’une stagflation, il existe un consensus croissant sur la nécessité d’un rôle accru de la politique budgétaire pour soutenir l’économie, bien que cela doive être fait de manière très prudente pour maintenir la stabilité des prix à long terme.

Pour autant, la critique de la théorie monétaire moderne (TMM) dans le texte est fondée sur plusieurs points clés.

Tout d’abord, elle remet en question le caractère « moderne » de la TMM, soulignant que l’idée de son utilisation pour stimuler l’économie n’est pas nouvelle. Ensuite, elle conteste l’aspect « monétaire » de la TMM, affirmant que cette approche ne se concentre pas spécifiquement sur la monnaie en tant que moyen d’échange, mais plutôt sur la façon dont l’État peut dépenser sans se soucier de la création de richesse réelle.

Les critiques mettent en lumière les expériences de l’Argentine ou le Liban, pour illustrer les dangers de la TMM. Ils avaient en effet mis en œuvre des politiques monétaires qui ont entraîné une forte inflation et une dévaluation de leur monnaie. Cela démontre, selon les précurseurs de cette approche, que la création « intempestive » de monnaie et sans contrôle peut avoir des conséquences néfastes sur l’économie, en réduisant le pouvoir d’achat des citoyens et en affaiblissant l’économie nationale.

De plus, ils soulignent que malgré les investissements massifs réalisés au cours des deux dernières décennies, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes. Les programmes de lutte contre la pauvreté, le terrorisme et autres initiatives ont été coûteux pour les contribuables, sans offrir les améliorations sociales et économiques promises.

Enfin, les critiques s’attaquent aux récentes initiatives de dépenses publiques (aux États-Unis, U-E..) dans la mesure où l’approche consistant à dépenser massivement pour stimuler l’économie, profite principalement à certains secteurs de l’économie et à des intérêts particuliers, au détriment de la population en général.

Enfin, ils soulignent l’importance de la responsabilité de la gestion prudente de la monnaie. Ils mettent en garde contre les dangers de la pensée magique selon laquelle l’État peut créer de la richesse sans limites, soulignant que la vraie richesse réside dans les ressources réelles et rares, qui doivent être gérées de manière responsable pour assurer la prospérité à long terme.

Cependant, la théorie monétaire du bonheur repose sur une vision de l’argent en tant qu’outil fondamental de prospérité, à condition que l’État oriente activement son système monétaire dans cette direction. Lorsque cette orientation fait défaut, l’action de l’État devient inefficace, ne bénéficiant souvent qu’à une minorité et conduisant à une situation paradoxale de « pauvreté au milieu de l’abondance », comme l’a souligné Keynes.

Pour remédier à cette situation, l’État doit mobiliser toutes ses ressources pour servir l’intérêt général, en ayant comme unique limite la nécessité de garantir le « meilleur » emploi, qui est le pilier de son existence et de la prospérité nationale.

Intégrer la dette publique(et privée) comme une composante essentielle des modèles économiques est indispensable, au même titre que les variables traditionnelles telles que les prix et les salaires. Les mécanismes de contrôle monétaire classiques comme la gestion des taux d’intérêt, doivent être complétés par une gestion active de la dette pour assurer la stabilité et la prospérité financières. Malheureusement, les décideurs politiques et les économistes négligent souvent cette composante, ce qui biaise les mesures et les approches économiques.

La dette publique, lorsqu’elle est gérée de manière responsable, joue un rôle crucial en stabilisant la consommation des ménages, en encourageant les investissements des entreprises et en finançant les dépenses publiques sans trop grever les contribuables.

Elle contribue ainsi à maintenir la fluidité de l’économie et à stimuler l’investissement privé, ce qui est essentiel pour favoriser la croissance économique.

De plus, la dette a très largement contribué au développement des sociétés en permettant leur modernisation et leur enrichissement. Sans elle, le niveau de confort matériel, l’évolution sociale et même les systèmes démocratiques auraient été bien différents. Il est donc crucial pour les Gouvernants de considérer les déficits publics comme un levier de croissance et d’emploi, et non comme une menace de défaut de paiement.

Enfin, bien que la TMM offre des perspectives intéressantes pour repenser les politiques économiques, son application pratique, notamment en Tunisie, est confrontée à des défis significatifs, principalement en raison des questions d’engagement gouvernemental et de stabilité financière.

Son adoption requiert une évaluation minutieuse des risques et des avantages dans le contexte spécifique de stagflation prolongée et de crise financière chronique.

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MARQUÉE: Actualités tunisie, Déficits
Tahar El Almi 3 avril 2024
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