L’ouverture il y a quelques jours d’une succursale du fast-food américain « KFC » dans la capitale algérienne a suscité une vague de colère généralisée parmi les Algériens en raison de leur adhésion à la campagne de boycott des magasins KFC en soutien à la cause palestinienne.
Des jeunes ont organisé une manifestation devant le magasin KFC de Dali Ibrahim dans la capitale, Alger, pour faire entendre leur voix auprès des autorités afin de boycotter et fermer le restaurant, et pour rappeler la guerre menée par Israël à Gaza.
Les manifestants ont brandi des slogans qui disaient : « Votre cause est plus importante que votre estomac », « Boycottez le Kentucky, KFC dehors… ».
L’ouverture du restaurant Kentucky dans la capitale algérienne, surtout dans ces circonstances, a provoqué une vague de colère intense parmi les pionniers des réseaux sociaux au niveau local, qui ont largement diffusé des vidéos des manifestations organisées devant le nouveau bâtiment du restaurant américain, exigeant l’adhésion à la campagne de boycott de la chaîne de restaurants du Kentucky en solidarité avec la population de la bande de Gaza.
Alors que certains militants réclamaient la fermeture immédiate du restaurant, ils ont lancé simultanément une campagne sur la plateforme « X » et Facebook sous le titre #BoycottKFC.
À peine deux jours après son ouverture, le KFC d’Alger a dû fermer ses portes mardi. Il a finalement rouvert le lendemain, mais sans le célèbre logo du champion du poulet frit.
Les manifestants et les militants ont réussi à faire entendre leur voix, et cela après la diffusion de nombreuses vidéos documentant le moment où le logo de KFC a été masqué par une couverture noire du restaurant.
Les médias ont rapporté que l’idée d’ouvrir une succursale de la chaîne de restauration rapide américaine en Algérie avait été évoquée il y a environ deux ans et qu’elle a été officiellement inaugurée le 14 avril dernier dans la ville de Dali Ibrahim, dans la capitale algérienne.
Notons enfin que l’Algérie est un des seuls pays africains à ne compter aucune chaîne internationale de restauration rapide sur son territoire.