Le dollar américain reste relativement stable en anticipation de données clés sur l’inflation aux États-Unis. Lundi 13 mai 2024, le dollar Index, qui mesure le billet vert par rapport à un panier de devises, a légèrement baissé de 0,1 % à 105,090. Et ce, après avoir enregistré une hausse la semaine précédente suite à deux semaines de déclin. En effet, la semaine dernière, le dollar a été volatil en raison de données économiques mitigées, suscitant des incertitudes sur le calendrier de réduction des taux d’intérêt par la Banque centrale cette année.
Cette semaine, les traders attendent avec impatience les dernières données sur l’inflation américaine. Lesquelles devraient influencer les perspectives à court terme concernant les taux d’intérêt. Les analystes s’attendent à ce que le rapport sur l’IPC de mercredi montre une augmentation de 3,6 % de l’inflation sous-jacente par rapport à l’année précédente. Ce qui serait la plus faible augmentation en trois ans.
Une inflation plus élevée que prévu exclurait probablement les baisses de taux pour le reste de l’année. Ce qui pourrait renforcer le dollar. En Europe, le GBP/USD a légèrement augmenté à 1,2531, soutenu par des données montrant la plus forte croissance de l’économie britannique en près de trois ans au premier trimestre 2024. En revanche, l’EUR/USD s’est échangé à 1,0784. Mais cette tendance pourrait être de courte durée, la Banque centrale européenne ayant laissé entendre une baisse des taux en juin.
En Asie, le USD/CNY a atteint son plus haut niveau en deux semaines à 7,2339, suite à des données mitigées sur l’inflation chinoise. Les marchés sont également prudents à l’égard de la Chine. Alors que des rapports suggèrent que de nouveaux droits de douane américains, en particulier sur les véhicules électriques chinois, pourraient raviver les tensions commerciales.
Commentaires
Dans l’ensemble, l’alerte offre une analyse concise de la situation actuelle du dollar américain et de son contexte économique mondial. En mettant particulièrement l’accent sur l’anticipation des données sur l’inflation aux États-Unis et leur impact potentiel sur les marchés financiers.
Cependant, il existe quelques points à considérer pour une analyse critique plus approfondie :
- Un manque de détails sur la volatilité précédente du dollar. Ainsi, l’alerte mentionne que le dollar a été volatil la semaine dernière en raison de données économiques mitigées. Mais elle ne spécifie pas quelles données ont contribué à cette volatilité. Une analyse plus détaillée des facteurs spécifiques à l’origine de cette volatilité aurait pu offrir une perspective plus claire sur la situation.
- Une simplification des facteurs influençant les taux d’intérêt : bien que l’alerte souligne que les données sur l’inflation influenceront les perspectives à court terme concernant les taux d’intérêt, elle simplifie peut-être un peu trop la relation entre ces variables. En réalité, les taux d’intérêt sont influencés par une multitude de facteurs, y compris la croissance économique, l’emploi, la politique monétaire et les attentes du marché.
- Un manque de contexte sur les prévisions économiques : bien qu’il soit mentionné que les analystes s’attendent à une augmentation de l’inflation sous-jacente, l’alerte ne fournit pas de contexte sur les raisons de cette prévision ou sur d’autres facteurs économiques qui pourraient influencer les perspectives à court terme. Une analyse plus approfondie des prévisions économiques aurait pu enrichir le texte.
- Une limitation de la portée géographique : bien que l’alerte aborde brièvement les tendances en Europe et en Asie, elle pourrait être enrichi en incluant une analyse plus approfondie de la situation économique et des politiques monétaires spécifiques à ces régions. Ce qui offrirait une perspective plus globale sur le contexte économique mondial.
En résumé, bien que l’alerte offre une vue d’ensemble adéquate de la situation actuelle du dollar américain et de son contexte économique mondial; une analyse plus détaillée des facteurs spécifiques à l’origine de la volatilité du dollar, des prévisions économiques et des politiques monétaires régionales aurait pu enrichir davantage la discussion.
* Dr. Tahar EL ALMI,
Economiste-Economètre.
Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,
Psd-Fondateur de l’Institut Africain
D’Economie Financière (IAEF-ONG)