Certains diront que cela équivaut à une prescription du médecin après la mort. Et ils n’auront pas tout à fait tort. En effet, dans la journée de mardi 14 mai 2024, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a adressé une correspondance à l’Agence nationale (tunisienne) antidopage (ANAD), lui annonçant « la levée des sanctions infligées à la Tunisie pour non-conformité au code mondial antidopage ».
Nous disons presque trop tard, les conséquences de l’annonce des sanctions contre la Tunisie ont déjà fait plusieurs victimes, dont le limogeage du directeur de l’Agence nationale antidopage, mais aussi la dissolution du bureau de la Fédération nationale de natation.
Rappelons que le 30 avril dernier, la Tunisie avait été sanctionnée par l’AMA. Mais entre-temps, le décret N.2024-235 modifiant et complétant le décret N.2024-187, fixant l’organisation administrative et financière de l’ANAD ainsi que les modalités de son fonctionnement, a été publié 48 heures après (jeudi 2 mai), au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).
On apprend que grâce aux gros efforts conjugués de l’Agence nationale antidopage (ANAD) elle-même, du Comité national olympique tunisien (CNOT) et du ministère de la Jeunesse et des Sports, la Tunisie pourra, de nouveau, accueillir des championnats régionaux, continentaux ou mondiaux; mais surtout pouvoir hisser son drapeau lors des « Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris » et de toutes les compétitions nationales et internationales.